Sur le pas de la porte

Invité

Un froid glacial.Kyuuseï ne le percevait pas. Dans son corps,le chakra se métallisait autour de pa peu interne pour le protéger. Décidément, même l'après midi, le froid gagnait sur la chaleur.Plus de neige, c'était déjà bon signe ! Pas de clocher pour sonner 16 heures tapantes dans le village d’Oto, juste une vieille tour qui surplombe les environs, en guise de tour de garde.Personne d’ailleurs ne signalera l’heure à Kyuuseï. Un rendez vous avec le Kage. Oh le Kage était occupé ces temps ci.Beaucoup de choses à remplir. Bien qu’il n’avait aperçu la scène sur la place du midi, Kyuuseï était persuade que le Kage pouvait être plus sympathique. En tout cas, il l’espérait. Kyuuseï avait eu vent que le chef avait des rendez vous au long de la journée et arriver à l’improviste n’était pas son genre et Ô combien désagréable, surtout par un temps de chien pareil.

Lorsque Kyuuseï se rendit au Grand sommet, la petite colline ou se déployait un immense bâtiment de terre, enfin de briques… On voyait que c’était une œuvre d’art parmi les ruines qui faisaient office de maison, que le vent d’hiver n’épargnait pas. Le premier mot qui vint à l’esprit de l’homme fut probablement luxe, puis excès et enfin respectable. Ces trois mots pour décrire son chef. La porte qui se trouvait devant lui était grande et de terre elle aussi. Mais cette terre était solide, compacte, on aurait cru avoir affaire à du véritable bois. Bref, lorsqu’il frappa 3 fois, personne ne lui répondit, hormis un écho lugubre. Il stagnait face à cette antre,décidé à rencontrer son chef, celui qui l’avait accueilli.

Après qu’il eut patienté quelques minutes, il songea que le dirigeant n’était pas prêt de revenir et il envisagea de tourner les talons, les yeux bas, déçu. Le regard déçu, il entreprit la descente et se retourna de cette porte. Soudain, ses yeux filtrèrent des pieds. La neige n’était plus blanche. Deux bottes presque identiques aux siennes l’empêchaient de mettre un pied davantage plus loin. Il releva la tête et découvrit un homme radieux. Surpris de rencontrer l’homme tant attendu, Kyuuseï eut un soubresaut, puis, par réflexe recula. C’était bien lui, le même homme qui lui avait proposé de le rejoindre il y a quelques temps de cela. Content de le revoir il s’empressa de lui engager la conversation et de lui présenter sa main :

« Maître… »

Chef d'Oto Messages : 376 Date d'inscription : 19/05/2008

• Le regard froid, aussi froid que l’atmosphère. Une envie de massacre. Encore un de ses subalternes. N’en n’avaient-ils pas terminés, à le convoquer ? Incessamment, il avait du se déplacer & arpenter le village sous la neige, rien que pour parler à un gamin coureur de jupon ; Il avait dû rencontrer un schizophrène dans une boutique trop curieuse ; Il s’était rendu en foret pour méditer sous la fraîcheur, qui ne priva pas Ryu d’engelure et de lèvres gercées ; Après quoi, il avait décapité un homme sur une place publique & transpercé le cœur de son frère pour terminer avec de l’enrichissement culturel avec son bras droit. N’y avait-il pas une petite possibilité de tranquillité. Le feu de la colère brûlait dans ses yeux : Il repoussa ostensiblement la main de son interlocuteur & l’intonation de sa voix s’était faite grave & exprimait un sentiment d’agacement :

« Qu’est ce que tu veux ? »

L’homme qui s’était présenté était grand & plus âgé que lui. Il savait de qui il s’agissait. C’était un de ses meilleurs membres, qu’il avait pris la peine de recueillir pour qu’il serve la cause de Ryu. Maîtrisant le métal à souhait, il serait probablement le meilleur fournisseur d’armes en tant de guerre. Quoique encore il puisse réaliser de bien meilleures prouesses rien que par la pensée.
Une allure hautaine & audacieuse. Un regard soumis pour une musculature bien supérieure à celle de Ryu : Obtenant le respect par sa grâce, Ryu avait toujours été bon, et auparavant davantage encore. A présent, jamais plus il n’épargnerait la vie d’un homme, sous prétexte que celui-ci pourrait lui être d’une quelconque utilité, a moins que celui-ci soit le détenteur de grands pouvoirs, la vie de l’autre n’avait plus aucun intérêt face à celui qu’il portait pour lui-même.

Visiblement son interlocuteur ne prenait pas mal l’air de Ryu. Il lui tenait tête, tout à son honneur d’ailleurs, & c’est ce qui permit à Ryu de changer d’avis : Il lui serra la main comme un homme le ferait envers un ami, bien fermement, pour exprimer une sincérité & une honnêteté de propos inébranlable. Ceci n’était bien sûr valable que pour la rencontre mais serrer la main d’un chef n’était pas donné à tout le monde, encore moins quand il s’agissait d’un soldat face à son général.
A présent, leur regards se croisèrent et Ryu ne pu s’empêcher de farfouiller son passé, bien qu’il le connaisse déjà… Sans intérêt penserez-vous ? Soit, il passa aussi en revue le futur du jeune homme. Dès lors, il connut tout ce qui allait se dérouler par la suite.

Passant à côté de Kyuuseï d’un air nonchalant et prétentieux, il lui tourna le dos, s’arrêta devant la porte de simili bois & la fit se déverser à ses pieds. Oh bien sur, il aurait pu pousser la porte mais agir d’une telle façon permettait de prouver sa totale maîtrise des lieux, ici nécessaire à ce genre de personne. Plus de porte,… juste une maison ouverte à tous. C’était comme si Ryu venait de donner un ordre à la façade. Soit, il tourna légèrement la tête vers son hôte & lui dit :

« Entre … »

Le ton n’était pas le même que l’autre. Il y avait un soupçon de sympathie. Bien que la phrase soit dite d’un air semblablement à celui qu’on offre à un ami, l’autorité s’y trouvait. Ce n’était pas là une simple suggestion, mais bien une exigence. Pour la première fois de sa journée, ou non, du moins, la seconde fois de la journée, il se retrouvait chez lui. Le jeune garçon n’eut d’autre option que de le suivre à l’intérieur. Lorsqu’il eut franchit le seuil, la porte de referma, du haut vers le bas, ressemblant à nouveau à du bois noble, comme si l’effondrement local qui s’était déroule n’avait jamais eu lieu d’être.