L'Uchiwa et la Sarutobi

Par la fenêtre au rideaux ouverts, les rayons du soleil chatouillaient délicieusement le visage endormit de la fillette pelotonnée dans un amas de couvertures et de draps. Péniblement, Fuko ouvrit un à un les yeux, éblouit par la lumière du jour qui la faisait cligner des yeux, essayant de s’y accoutumer. C’était une belle journée qui s’annonçait en perspective ; de la chaleur, un ciel bleu… rien de plus agréable pour passer une bonne journée. A cette pensée, la Sarutobi s’étira paresseusement dans son lit à la manière d’un chat, se leva, traversa la chambre et alla ouvrir la fenêtre. Elle inspira profondément, remplissant ainsi ses poumons d’une bonne dose d’air matinal en la réveillant complètement. C’était une habitude qu’elle avait depuis que sa mère était morte et qu’elle vivait chez les Nara, cela la mettait de bonne humeur pour le restant de la journée. Fuko s’accouda sur le bord de la fenêtre, le menton dans les mains, et regarda les gens qui se promenaient dans les rues à cette heure-ci du matin, il était encore tôt et pourtant les rues étaient presque bondées. La petite s’amusa à regarder les différentes personne, s’attardant sur leur façon de se tenir, leur visage, ou leur tenue comme ce gros bonhomme ivre qui titubait avec une drôle d’expression sur le visage. Elle ne put s’empêcher de rire quand il tomba après avoir trébucher, puis, elle se hâta de s’habiller en ayant le sourire aux lèvres et descendit les escaliers d’un pas pressé en lançant un joyeux et bruyant « Bonjour ! » auquel Yoshino, la mère de Shikamaru, répondit en sortant de la cuisine.
« Tu as l’air en forme, comme à ton habitude Fuko ! fit-elle remarquer avec un petit sourire en coin.
- Oui, et puis il fait beau aujourd’hui ! C’est une bonne journée pour pouvoir s’entraîner ! Shikamaru n’est pas là ? demanda-t-elle après s’être assise et avoir commencer à manger ce que lui avait apporter Yoshino.
- Non, il est chez l’Hokage, je ne sais pas si il rentrera assez tôt pour que vous puissiez vous entraîner ensemble. Lui répondit-elle.
- Oh… fit-elle, déçue. Et bien, tant pis, je m’entraînerais sans lui et je lui montrerais que je me suis améliorée quand il reviendra ! S’emporta-t-elle en levant la main en signe de triomphe, ce qui fit rire la femme.
- Je suis certaine qu’il sera très content de voir que tu t’entraînes même quand il n’est pas là. »
Un sentiment de fierté envahit Fuko et elle se dépêcha de finir de manger pour commencer à s’entraîner au plus vite.

Elle remonta chercher ses affaires pour aller s’entraîner, malgré son jeune âge, elle semblait avoir des prédispositions pour le Genjutsu et le Taijutsu. Shikamaru lui avait dit que c’était sûrement dû à ses parents, car sa maman était une professionnelle du genjutsu et son papa se débrouillait plus que bien en taijutsu. Elle était contente de leur ressembler et elle espérait souvent qu’ils soient fiers d’elle là-haut. Non pas qu’elle n’aimait pas les Nara, mais vos parents restent vos parents, et ce même s’ils ne sont plus là… La fillette sortit de la maison et courut dans les rues de Konoha. Elle envisagea tout d’abord d’aller près de la forêt mais en passant devant l’académie, elle décida de s’y arrêter pour y faire un petit tour. Il n’y avait pas longtemps qu’elle avait quittée cet endroit pour devenir genin et pourtant, elle éprouva quand même une certaine nostalgie à la vue du bâtiment où elle avait apprit les bases de ce qu’elle savait aujourd’hui, et où elle avait rencontrée la plupart de ses amis. Il y avait déjà des étudiants qui venait une demi-heure avant que les cours ne commencent, contrairement à elle qui arrivait systématiquement à l’heure, voir en retard quand elle y était encore.
Lentement, elle avança vers l’académie en regardant tout autour d’elle. Il lui arrivait parfois de revenir ici avec Nozomi, une de ses amies, pour regarder les « petits » comme elle disaient s’entraîner et suivre les cours, oubliant qu’il n’y a pas si longtemps, elles faisaient parties de ses « petits », donc elle ne pouvait pas vraiment dire si quelque chose avait changer. Elle adorait par-dessus tout les tests qu’ils leurs faisaient passer sous forme de jeu.

Fuko pénétra dans le bâtiment et explora toutes les pièces. Elle croisa Ino dans les couloirs, au bord de la crise de nerfs, comme d’habitude, maudissant les incapables qui travaillaient avec elle. Bien entendu, Fuko avait veillée à ne pas se faire voir quand celle-ci était passer à proximité, la blonde lui faisait tout de même un peu peur depuis qu’elle l’avait vue s’énerver contre son tuteur. Depuis, elle l’évitait autant qu’elle le pouvait quand elle était dans ses mauvais jours, car autrement, c’était une femme très agréable et amusante. Elle traversa les divers couloirs de l’académie, jeta un œil dans plusieurs des salles de cours, jusqu’au moment où un bruit attira son attention. Elle referma doucement la porte qu’elle venait d’ouvrir et tenta de découvrir d’où venait ce bruit qui se révélait de plus en plus mélodieux au fur et à mesure que la petite fille s’approchait de son origine. Intriguée, elle ouvrit timidement la porte de derrière laquelle semblait provenir la mélodie. La porte grinça, cela devait faire un bon moment qu’elle n’avait pas été utilisée, et s’ouvrit sur une pièce à l’aspect désolant. La poussière semblait avoir élue domicile dans la pièce, et cette dernière ne devait pas avoir vue de produits nettoyant depuis des lustres. Fuko promena son regard sur l’ensemble de la pièce, avant de remarquer que la musique avait cessée au moment même où elle était entrée. Un dernier regard aux fenêtres condamnées et elle se tourna vers ce qui devait avoir servit de bureau au professeur. Devant celui-ci se trouvait un garçon, plus grand qu’elle d’ailleurs, ça se voyait à son visage, aux cheveux aux reflets bleuit et aux yeux sombres, dénués d’expression, tout comme son visage d’ailleurs.

« Salut ! »

Le salua Fuko en souriant. Elle abordait facilement les gens qu’elle ne connaissait pas. Elle le fixa avec une curiosité non dissimulée et s’approcha un peu plus de lui.

« C’est toi qui jouait la musique que j’ai entendue ? C’était très joli. » affirma-t-elle en hochant la tête. « Mais c’est un drôle d’endroit pour jouer d’un instrument, c’est plein de poussière et tout sale. Pourquoi tu es venu ici ? »

Un enchantement ? Non, simplement l’aura enchanteresse d’une petite fille de 10 ans qui passait par là perdue dans ses pensés. Nozomi marchait mais sans savoir où elle allait. Fuko l’avait devancé et elle finirait bien par la retrouver mais pour le moment elle profitait de sa solitude pour laisser toutes ces larmes retenues s’écouler en silence. Elle se remémorait tous les faits de la journée, de la lettre laissée par Itachi sur son berceau jusqu’à cette voix angélique teintée de malfaisance qui avait résonné dans sa tête. Et de ce visage si beau si semblable au sien, celui de son présumé frère

- Si je l’ai vu peut être m’a - t’ il vu aussi. S’il m’avait retrouvé ? J’ose ne même pas y songer… Itachi m’avait prévenu après tout. Itachi Itachi ! Pourquoi tant de mystères. Pourquoi un tel fardeau. Si cela se trouve j’ai moi-même tout imaginé. Ta lettre fut un tel choque. Toi le père qui m’a sauvé mais que je n’ai jamais eut.

Elle fondit en larme puis elle découvrit avec horreur qu’elle venait d’entrer dans une pièce où elle n’était pas seule. Pour la première fois sa tristesse était révélée au grand jour. Nozomi et son sourire infatigable n’était plus d’actualité.

Elle regarda qui se trouvait dans la pièce. Il y avait Fuko et un autre genin qu’elle ne connaissait pas. Elle sécha ses larmes sans pour autant abandonner sa mine sombre puis elle prit la parole.

- Salut toi… Qui es tu ?

Le visage du jeune garçon l’intriguait fortement. Il avait quelque de familier mais c’était lointain si lointain.

*Qui était ‘il.*

Inconsciemment, elle caressa son collier semblable à celui d’Itachi et peut être même qu’il s’agissait du sien mais ça elle n’en savait rien. Ses parents adoptifs lui avaient donné cet objet que très récemment.

Non, elle n’était pas gênée le moins du monde par l’image qu’il renvoyait, à vrai dire, elle se fichait royalement des apparences, même si cela peut faire clicher. Fuko n’était pas le genre de personne à juger les autres par leur apparence extérieure, elle prenait toujours la peine d’adresser la parole au moins une fois, voir deux, pour se faire une idée de qui était son interlocuteur. Pour le moment, elle ne voyait qu’un garçon seul dans une pièce sale, et qui ne semblait pas apprécier les compliments puisqu’il émit une sorte de grognement en détournant la tête lorsque la fillette le complimenta sur sa musique. Elle arqua un sourcil d’incompréhension devant sa réaction pour finalement hausser les épaules et continuer de le fixer. Les gens avaient des réactions totalement différentes face aux mêmes situations, et celle de son interlocuteur était tout de même amusante, une autre personne aurait put la remercier et lui sourire ou bien ne rien dire, mais pas lui. Il se tourna à nouveau vers elle, la mine renfrognée. Elle écarquilla les yeux en entendant la réponse qu’il lui offrit, d’une voix dure. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Tous pareils à Konoha ? On se contente de sourire aux gens alors qu’on se moque d’eux, et c’est pour ça que nous avons la réputation d’être accueillant ? Fuko pencha la tête sur le côté et scruta le regard du garçon. Détestait-il donc tant Konoha et ses habitants ?

« Cela peut se comprendre, mais pourquoi mettre tous les habitants de Konoha dans le même panier ? Certains peuvent être mauvais, mais tu n’es pas tombé sur les bonnes personnes, voilà tout. Je peux te certifier que mon sourire n’est pas faux, et que je ne me moque pas de toi. Je n’ai pas pour habitude de me moquer des gens que je rencontre à peine. Tu n’es pas obligé de me croire, mais tout les gens ne sont pas mauvais tu sais. Ceux qui ce sont moqués de toi ne méritent pas que tu y fasses attention, ils ne valent pas mieux que le plus mauvais des hommes, c’est ce qu’on m’a toujours dis. »

Elle était prête à lui tendre la main s’il voulait l’accepter, mais une personne blessée par tant de gens ne fait pas confiance si facilement. Elle ne pouvait pas prétendre comprendre ses sentiments, elle n’avait jamais été rejetée par le reste de la population du village de la feuille. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était lui témoignée de l’intérêt pour lui prouver qu’il existait et que tout le monde n’était pas hostile à sa présence dans ce village. Elle ne savait rien de lui, mais personne ne devait être seule dans la vie… Chacun avait le droit de trouver quelqu’un. Elle, elle avait eu Shikamaru et sa famille quand sa mère mourut, et elle était heureuse aujourd’hui, même sans ses parents. Lui, il n’avait personne apparemment, et il n’avait pas encore eut la chance de trouver quelqu’un pour lui…

Pour changer de sujet, elle fit le tour du bureau du professeur avant de s’asseoir dessus et de balancer ses pieds dans le vide.

« Je t’ai demandé ça parce que je trouve que c’est un endroit bizarre, voilà tout. » Ajouta-t-elle avec un grand sourire.

La fillette le vit lui tourner à nouveau le dos et se diriger vers les fenêtres condamnées. Décidément, il ne regardait pratiquement jamais les gens en face ce qui arracha un soupir à Fuko. S’il n’aimait pas la compagnie, il était plutôt mal tombé avec la petite fille, elle ne comptait pas bougée d’ici avant d’en savoir plus sur lui. Curieuse par nature, il avait dut s’en rendre compte plus tôt, elle aimait connaître les gens, au risque de paraître enquiquinante. Mais comment en vouloir à une petite fille de neuf ans ? Elle regarda devant elle, voyant voleter la poussière dans la salle qui n’avait pas dut avoir autant de personne réunie depuis des lustres et faire déplacer sa poussière bien encrée sur ses surfaces. Fuko agita encore ses pieds, faisant virevolter des grains de poussières quand il reprit la parole, lui expliquant pourquoi il se trouvait ici. Une vie semblable à cette salle, vide, sans âme, sans avenir mais un passé conséquent, délaissée… Le regard de la fillette se ternit, elle ne savait pas une telle vie possible. C’était vraiment pire que ce qu’elle imaginait pour le garçon qui lui tournait toujours le dos. Si elle en était capable, elle l’aurait serré dans ses bras, comme sa maman faisait avec elle quand elle allait mal. Mais elle n’osait pas, elle avait peur de le contrarier et qu’il se ferme encore plus qu’il ne l’était déjà, bien qu’il lui ait révéler une partie de ses sentiments en lui racontant ça, elle en avait conscience. Elle sourit à cette pensée et descendit du bureau en sautant.

« Peut-être que quelqu’un se rendra compte qu’elle est là et se décidera à y faire le ménage pour lui offrir une seconde vie à cette salle… » Fut la seule réponse murmurer par Fuko après le long silence, plus pour elle que pour le garçon. Elle n’était d’ailleurs pas sûre qu’il ait entendu. Elle croisa les bras quand il parla d’elle comme d’une gamine. Ok, elle n’avait que neuf ans, mais ce n’était pas une raison pour paraître aussi insensible à tout. Elle déclara rudement :

« Je comptais m’entraîner avant de passer devant l’académie. J’ai eu envie de visiter pour voir si quelque chose avait changé depuis que je suis devenu genin quand j’ai entendue ta musique. La gamine que je suis a trouvée ça très beau et a voulut savoir d’où venait cette mélodie et en entrant dans cette salle, elle a trouvée un garçon plus âgé mais buté et pas vraiment sympa avec les visiteurs. »

La petite fille lui tira puérilement la langue et lui tourna le dos. Ca ne dura pas longtemps car elle fut secouée par ses rires contenus, puis elle rit franchement, sans vraiment savoir pourquoi.

« Dis… Tu t’appelles comment ? » Lui demanda-t-elle naïvement. « Moi c’est Fuko, Fuko Sarutobi. »

Soudain, la porte s’ouvrit pour laisser une fille d’une dizaine d’années. Fuko la reconnut immédiatement, puisqu’il s’agissait d’une de ses amies.

« Nozomi ! »

Elle s’élança vers son amie à la mine sombre et Fuko remarqua qu’elle avait les yeux rougis. Elle qui semblait tout le temps joyeuse et forte montrait à présent des signes de faiblesses. Que s’était-il bien passé pour qu’elle soit dans cet état ? Nozomi avait le regard posé sur le garçon avec qui elle parlait depuis cinq à dix minutes.

« Qu’est-ce qui t’es arrivé ? » chuchota-t-elle, s’inquiétant pour son amie.

Aucune réponse ne vint. Nozomi n’avait même pas entendu son prénom alors qu’elle était trop absorbée dans ses pensés. Et puis Fuko s’approcha d’elle et lui demanda ce qu’il se passait.

Elle se tourna vers la fillette et esquissa un sourire fébrile.

- Je… je. On vient de me faire plusieurs révélations et je suis en état de choque…

Nozomi se contenta de cette réponse pour ne pas trop inquiéter Fuko puis elle regarda la lumière tamisée à travers la vitre toute sale de la pièce. Elle s’assit sur un bureau pour contempler les deux autres et les murs sinistres. Alors, elle aperçut de vieilles photos collées sur un panneau en bois. Elle se leva et s’en approcha pour mieux les regarder
Il y avait une photo des jounins responsables de l’entrainement des genins et elle y reconnu Kurenai, la mère de Fuko dont elle avait déjà vu des photos. Et puis, elle regarda une photo épingler plus bas. C’était toute une classe de l’académie. Le papier était jauni et légèrement écorné, ce qui la laissa penser, qu’elle devait être assez ancienne. Soudain, un frisson la parcourut et elle eut un haut le corps.

- C’est lui. Murmura – t’elle le souffle court

Une silhouette menue, le teint pal et des cheveux auburn mi long, les océans turquoises qui lui servaient de pupilles regardaient la caméra dans une attitude particulièrement hautaine. Il ne semblait même pas fixer un point en particulier mais contempler tout ce qui l’entourait. Au milieu de cette débauche de joie et de sourires il était le seul à avoir adopté cette pose.

Yagami Genokami au même âge qu’elle… Elle ne rêvait donc pas, les visions de ce visage si semblable au sien qu’elle avait eut plus tôt dans l’après midi étaient réelles jusqu’à preuve du contraire.

Etait ce un signe du destin pour apaiser les poid que toutes ces révélation avaient fait naitre dans son cœur. Et bien dans tout les cas l’effet était catastrophique. Elle se sentait de plus en plus terrifiée.
Elle regarda d’autre photos parmi lesquelles elle reconnu celle de la légendaire team 7, Naruto, Sasuke, Kakashi et Sakura. Ils étaient tous très souriants sauf le Uchiha…

*Ca doit être un trait de famille. *

Elle regarda successivement Fuko puis Izaki et elle eut un petit rire enfantin.

« Mes d’ailleurs, pourquoi j’assimile ce jeune garçon à un Uchiha.» Pensa –t’elle « Ca y est Je deviens folle j’ai l’impression de tout deviner et de tout savoir et cette sensation bizarre de chaleur diffuse dans mon corps. Ca n’à pas arrêté depuis que j’ai eut cette fichu lettre. Sans parler des maux de têtes »

En apparence l’atmosphère sembla se détendre légèrement mais régulièrement son regard se portait de nouveau sur la photo où se tenait son présumé frère. Elle se sentait attiré par lui et un désir inexorable de le rencontrer était en train de naître, au plus profond de son être, malgré les recommandations d’Itachi.

Elle décida de se forcer à ne plus le regarder puis elle se retourna vers Izaki.

- Tu ne serais pas un Uchiha toi ?

Une bien belle journée sur Konoha, il faisait beau, le soleil était à son apogé. Toutes les conditions étaient réunies pour passer une belle journée. Raito était un jounin de Konoha, il était maintenant devant l'académie, regardant les statues des Hokages. Le premier, le shodaime hokage, celui qui maîtrisait le mokuton. Le second, le maître incontesté du Suiton. Le sandaime, celui qui donna sa vie pour protéger Konoha d'Orochimaru. Le Yondaime, le plus fort de tout les hokages. Godaime, la seule hokage féminine. Et enfin Rokudaime, le petit blond, Naruto Uzumaki.


Raito pénétra dans l'académie. C'était la saison où tout les genins ou plutôt les anciens étudiants avaient passer leurs examens. Ils devaient maintenant trouver un senseï. On avait dit à Raito d'aller à l'académie voir si des genins l'intéressait. Il parcourut l'académie, il regarda dans la salle 22. Un petit genin qui apparemment s'amuser à plonger ses camarades dans des genjutsus. Il devait faire parti d'une famille qui maîtrisait extrêmement bien le genjutsu. Raito continua sa route, il passa alors devant la salle 38, il vit alors trois genins, qui apparemment faisait connaissance. Raito pénétra alors dans la salle.



Raito :: " Ohayô les jeunes. Alors on est content, l'année est terminée, vous allez enfin pouvoir entamer des vraies missions avec vos senseïs. Je vous souhaite bonne chance. "



Raito :: * Hum l'un d'eux est bizarre, je vais rester là. Juste au cas où. *


Raito s'asseya alors sur une table, et regarda la petite discution entre les trois genins. Il se fit alors discret, regardant les trois genins. Il fixa bien sûr, celui qu'il trouvait bizarre. Raito sentait qu'ils avaient tous quelque chose de particulier, il savait que l'une d'elle était indiscrète, juste avant que Raito rentre, elle avait prononcé le nom d'Uchiha. Raito savait qui était les Uchiha, même si il n'en avait connu aucun. Il savait très bien que lui, Raito Yamida, pouvait neutraliser le Sharingan. Il regarda alors la scène. Tentant de voir, comment les choses allaient se dérouler.

Raito se tourna. Il vit contre le mur une photo. Elle datait d'environ sept ans en arrière. Une photo de classe. Un homme était plus grand que tout les autres, il portait un foulard sur la tête, comme un bandana. Il avait une blessure qui était pansée par un bandage. Il regarda alors les élèves. L'un d'eux était roux. Et à côté de ce petit garçon roux, un homme, Raito Yamida. Effectivement il avait passé sa vie de Genin dans cette classe, il se rappela instantanément toutes les missions ennuyeuses qu'il avait eut à faire. Aller récupérer un chat, peindre un mur. Cette époque était révolue, mais les gamins que Raito avait en fasse de lui, pour eux, ce n'était que le commencement d'un long périple, dur et fastidieux.


Raito :: * Quand je repense à cette époque, je me rappelle de l'attaque faites sur Konoha. Je n'était encore qu'un jeune chuunin, nouvellement promu. Et que j'ai été pour la première fois, chef d'équipe. Que j'ai dû combattre pour sauver Konoha, pour aider ma patrie. *





Raito :: " Kirua derrière toi ! "


Un homme était à terre. Un dénommé Kirua aux côtés de Raito. Ils étaient dos à dos. Une horde d'homme attaquaient Konoha. Raito et Kirua étaient là, à faire face à cette offensive, alors que Raito n'avait qu'une douzaine d'années, et son ami, Kirua, ne devait pas en avoir plus de douze. Ils se battaient, Raito en utilisant son Suiton, et Kirua un kunai à la main. Lorsque Raito abattit un homme qui fonçait sur lui, un kunai à la main, l'attaque suiton de Raito avait touché la cible. Mais l'homme avançait toujours, et planta son kunai dans la poitrine de Raito. Du sang coulait, les lèvres de Raito étaient emplies de sang. Son ami Kirua se retourna et le mit à l'écart.


Kirua :: " Raito, on doit retourner au Qg, tu dois te faire soigner ! Regarde, tu es touché ! "


Raito :: " Tais toi ! Je peux très bien combattre, encore .. "



Raito repartit au combat. Il attaqua, attaqua, et attaqua encore. Lorsque Raito utilisa une attaque suiton sur son ennemi. On ne vit plus l'homme, mais l'eau était encore là. Et un homme, qui faisait face à Kirua, utilisa son plus puissant jutsu Raiton, même Raito n'en avait jamais vu d'aussi dévastateur. C'était impressionnant. Mais l'eau était toujours là, Raito regarda alors ses pieds.


Raito :: * Merde ! Kirua ! *


Raito s'en était aperçu, mais trop tard. Kirua était déjà à terre, l'attaque Raiton, combiné à l'eau que l'attaque Suiton de Raito avait provoqué avait été fatale au jeune Kirua. Raito tua l'homme après un combat acharné, Raito avait l'épaule droite déboitée, la jambe gauche en sang, mais malgré tout, pour son ami, il continua le combat. Il utilisa alors sa dernière attaque, il ne lui resterait alors plus assez de chakra. Une nouvelle attaque Suiton, celle du raz-de-marée. Et l'autre, utilisa son attaque Raiton de la fois précédente.



Raito :: * Comment peut-il encore ?! Alors que cette attaque doit consommer énormément de chakra ! *


Raito réfléchissait trop. Il fut également touché, l'homme en face, était mort. Et Raito était en train d'agoniser au sol. Une escouade de médecin le prit, lui, Kirua, et d'autres hommes pour les amener à l'hôpital de Konoha. Raito se réveilla alors, avec plusieurs blessures, mais une plus grande que les autres, celle de la perte d'un ami ..


Raito :: * Je suis désolé Kirua, je vais devenir plus fort. Je protégerai ceux qui t'était cher, je terminerai ce que tu avais commencé, et pour terminer, je réaliserai ton nindô ! Je te le dois, tu es mort à cause de moi .. *

Fin du Flash Back

Raito :: * Cette époque, pleine de bon et de mauvais souvenirs, c'est des suites de cette attaque que j'ai pris conscience à quel point mes amis étaient important pour moi. *



Raito entendit alors dans la salle, des paroles qui le sortirent de ses pensées. Le jeune Izaki avait parlé, et il avait interpellé la curiosité de Raito. Ce jeune homme était un Uchiha. Longtemps Raito en avait entendu parler, le fameux dôjutsu, le Sharingan. Mais il n'en avait jamais vu, car d'après ce qu'il savait, le clan avait été décimé. Apparemment, il restait encore quelques rescapés. Raito interpella alors le jeune homme.



Raito :: " Alors comme ça tu es un Uchiha. Tu m'intéresse, si tu n'as pas de Senseï, je me propose pour être le tien, qu'en dis-tu ? "

Je réponds ^^